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  • : PINK ELEPHANT
  • : Blog d'un militant socialiste de 34 ans, conseiller municipal à Quimper . Ses coups de coeur, ses coups de gueule etc... Sa conviction au reformisme radical, Son regard sur la politique locale et nationale
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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 09:49

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 12:29

 

Je ne vais pas rajouter aux commentaires qui se multiplient depuis hier, je propose simplement de partager un billet de Sarah Proust, secrétaire nationale du PS que je trouve juste, à propos.

Retrouver tous les billets de Sarah sur http://www.sarahproust.fr

 

Cahuzac : face à sa triple indignité, méfions-nous de nous-mêmes

 

Bien sûr il y a la trahison, à l’égard de Hollande, du Gouvernement, des député(e)s, mais à l’égard de la presse et des Français surtout.

Bien sûr il y a le fond de l’affaire, un scandale, une fraude fiscale. Insupportable de la part de quiconque, impardonnable pour un politique, qui plus est lorsqu’il est ministre, plus encore puisque c’est le budget qu’il a eu en charge.

Bien sûr il y a l’affreux mensonge, proféré les « yeux dans les yeux », avec l’aplomb de l’indignation et la crânerie de l’innocence.

Cette triple indignité ne trouvera qu’un déversoir : l’aversion pour le politique. Déjà bien engagée, la défiance est le défi premier auquel sont confrontés les militants et les élus. Car avant même de faire valoir l’efficacité, la justesse et le bien-fondé de nos orientations, nous avons à convaincre non seulement de l’utilité de la politique, mais aussi de la probité de ceux qui s’y adonnent.

Je ne cherche pas à dresser un panégyrique des responsables politiques. L’exercice peut prendre l’aspect d’un entre-soi aveugle, d’une bénédiction inconditionnelle. Là n’est pas mon intention. Même si…

 

Ce n’est pas Cahuzac qui m’importe dans l’affaire Cahuzac. Ce n’est pas le monde politique, ses élus, ses militants qu’il nous faut sauver et préserver aujourd’hui. Il ne s’agit pas de sorts personnels, il s’agit du politique, dont les enjeux dépasseront toujours nos errements individuels.

Ne tombons pas dans l’écueil qui commence dès ce soir, à vouloir faire de Cahuzac un rejeton hideux depuis peu, quand hier il était encensé.

Ne cherchons pas à laver l’honneur de la politique par la virulence de nos attaques à l’égard de Cahuzac.

Ne nous acharnons pas à qualifier les faits et son auteur, et traitons les conséquences de la faute : une défiance, qui devient désaffection avant d’être dégoût.

Qui paiera la note ? La démocratie, la représentation parlementaire, le politique. Parlons donc de cela, de leur valeur, de leur fonction, de leur mérite aussi. Et parlons surtout à ceux qui se détournent de nous pour voir en l’extrême droite une source de probité.

Ce soir tout le monde est atterré car chacun sait combien nous porterons la responsabilité du mensonge.

Ce soir, tout le monde est atterré sauf quelques uns qui, à l’extrême droite, se frottent les mains. Ils parlent de démocratie, de république, de probité. Ils composent avec la première, abhorrent la deuxième et se sont toujours éloignés de la dernière. Avec calme et voracité, ils n’ont plus qu’à attendre les déçus. Et je pense à ces déçus qu’il nous faut convaincre, à nouveau, que la politique n’empêche pas l’affaire Cahuzac mais que l’affaire Cahuzac n’est pas le politique.

 

Sarah Proust

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 12:54

Je tenais à vous faire partager cette article publié sur un blog médiapart qui poussent à la reflexion "Le corps sacrificiel des Femen tunisiennes"

 

Ce n’est plus que dans les légendes des pays à demi barbares qu’on rencontre encore ces créatures riches de lait et de larmes dont on serait fier d’être l’enfant. », écrivait Marguerite Yourcenar dans Le lait de la mort. Le lait de la mort

 

Amina et Meriam, deux Femen tunisiennes ont posé seins nus pour défier les obscurs qui, portés par le gouvernement islamiste, veulent jeter la Tunisie dans le puits de l’abîme. Ces jeunes filles arabes, musulmanes qui ont osé braver le tabou de la nudité, subissent un crachat affligeant d’insultes et de sarcasmes enragés. Elles sont même menacées de mort. «Amina doit être flagellée une centaine de fois sachant que, vu l’ampleur de son péché, la jeune fille mérite la lapidation à mort. », a prêché le salafiste Adel Almi.   

 

Le corps devenu le lieu de lutte, de révolte d’un pays tourmenté, divisé et en construction. Les indignés le revendiquent, le dénudent, le brûlent (Mohamed Bouazizi), le mettent en danger, l’exposent jusqu’à son point de rupture –Amina est aujourd’hui séquestrée par sa famille-, jusqu’à la mort : pour la dignité, pour la liberté, contre l’oppression. Un corps  sacrifié dans un acte de désespoir, de fortune, de frayeur, de courage inouï ou tragique. Les seins nus de Amina et Meriam tagués « Mon corps m’appartient, il est l’honneur de personne » ou « Fuck your morals » ont effrayé les yeux chastes de beaucoup de conservateurs et progressistes confondus. Des féministes tunisiennes contestent la forme et les armes de lutte de ces jeunes militantes. Une forme qui sied  mal à une société musulmane où le mot laïcité est à peine prononcé et remplacé par des termes mieux accommodants. Dans le glissement sémantique et la bien-pensance, la démocratie et les droits des femmes  prendront l’eau. Plusieurs formes de combats méritent  d’exister à l’unisson contre le monstre intégriste galopant. Ce geste de nudité et de bravoure dont la portée est apparemment limitée et sans projet réfléchi de société,  peut porter au loin parce qu’il a choqué, débusqué l’interdit, provoqué un débat défendu, ouvert un coin de chemin pour les guerriers à venir portés comme Amina et Meriam, par la radicalité, l’immédiateté et l’affront de leur jeunesse.

 

Dans La légende de la forteresse de Souram, film sublime de Paradjanov, les Géorgiens décidèrent de construire un rempart pour parer aux invasions, mais la forteresse ne tiendra que si un beau garçon accepte d’y être emmuré vivant. Le lait de la mort, la nouvelle orientale de Marguerite Yourcenar puise dans cette ballade balkanique. À Scutari, trois frères travaillent à édifier une tour pour guetter les pilleurs turcs. Mais « ils savent qu’un édifice s’effondre si l’on n’a pas pris soin d’enfermer dans son soubassement un homme ou une femme dont le squelette soutiendra jusqu’au jour du Jugement Dernier cette pesante chair de pierres. »

 

« Mais nous avons chacun une femme jeune et vigoureuse, dont les épaules et la belle nuque sont habituées à porter des fardeaux. » Ils emmurèrent vivante, l’épouse du frère cadet qui les supplia : « Ne murez pas ma poitrine, mes frères, mais que mes deux seins restent accessibles sous ma chemise brodée, et que tous les jours on m’apporte mon enfant, à l’aube, à midi et au crépuscule. Tant qu’il me restera quelques gouttes de vie, elles descendront jusqu’au bout de mes deux seins pour nourrir l’enfant que j’ai mis au monde, et le jour où je n’aurai plus de lait, il boira mon âme. (…) laissez une fente devant mes yeux afin que je puisse voir si mon lait profite à mon enfant. »

 

« Pendant quelques siècles, les mères attendries vinrent suivre du doigt le long de la brique roussie les rigoles tracées par le lait merveilleux… »

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 12:43

téléchargementHier soir, François Hollande a donné l’image d’un président responsable, déterminé et combatif.

 

Cela marque une rupture avec le passé proche, il n’y eu ni stigmatisation d’une partie de la population, ni envolée lyrique, ni promesse sans lendemain. François Hollande a dressé l’état des lieux et rappeler le cap qu’il tient tenir : redresser la France dans la justice et sans heurts.

 

Une dure bataille mais sans victime, telle est la méthode complexe que s’est fixé le président : toutes et tous seront mis à contribution mais dans la justice.

 

Dans ces périodes de mutations et de tensions sociales, beaucoup sont tentés de virer radicalement de bord, de surfer sur les populismes ou les peurs, de tenir des discours révolutionnaires. La stature d’un président se juge sur son bilan et sa résistance aux vents contraires et changeants pas à sa popularité. Je n’attends pas de François Hollande qu’il agisse pour redresser sa cote dans l’opinion mais plutôt qu’il transforme la société, qu’il mette en œuvre les fondations d’une politique économique et sociale plus responsable, plus juste, plus durable.

 

La transformation de la taxe à 75% pour les salaires de plus d’un million d’euros à une taxation des entreprises qui accordent ces rémunérations (souvent indécentes en période de crise) me ravie. Certes cette mesure ne contribuera t-elle que peu au budget de l’état mais elle est salutaire. Elle est symbolique d’une volonté d’un retour d’une certaine éthique que le capitalisme financier fou avait balayé ces dernières années. Sans entraver la liberté des entreprises, elle force à une certaine responsabilisation de ces dirigeants et conseil d’administration.

 

Je suis plus réservé sur les annonces concernant les transmissions des entreprises. J’attends de voir le cadre de « la facilitation » qu’a évoqué le président. On ne peut être que favorable à la pérennité des entreprises, à la transmission de la capacité entrepreneurial et des outils de création de richesse mais en aucun cas ces dispositions ne doivent servir l’établissement et la sanctuarisation d’une économie de la rente.

 

Certains regretteront le manque de passion dans cet entretien de plus d’1h30. Il est vrai que ca n’a pas été  un discours galvanisateur à l’image du Bourget mais est-ce cela que l’on attend d’un président responsable. François Hollande a préféré hier la raison à la passion, l’efficacité de demain à l’émotion du moment.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 17:08
Tribune de  Najet Mizouni, Secrétaire fédérale à l'International, Parti Socialiste, Paris, Quentin Guillemain, Membre du Bureau Fédéral, Parti Socialiste, Paris et animateur de "Dépasser nos Frontières", Aurélien Taché, Délégué fédéral à l'Euro-Méditerranée et aux démocraties émergentes, Parti Socialiste Paris

 

La révolution tunisienne est en train de vivre un tournant crucial. La répression sanglante du mouvement social de Siliana en novembre dernier, l'attaque du siège de l'UGTT par des militants islamistes en décembre, les manoeuvres d'Ennadha pour bloquer toute tentative de parvenir à un gouvernement plus équilibré en janvier, l'assassinat de Chokri Belaïd le 6 février et enfin la démission du 1er ministre Hamadi JEBALI marquent la fin de la première séquence de la révolution tunisienne.

 

Nous entrons en effet dans une nouvelle phase de "la révolution de la dignité et de la liberté », marquée par l'échec de la troïka au pouvoir dans la conduite de la transition démocratique. L'Assemblée Nationale Constituante élue le 23 octobre 2011 et présidée par Mustapha Ben Jaafar, avait reçu mandat d'un an pour rédiger la Constitution. Force est de constater que c'est aujourd'hui un échec. L'opposition n'a eu de cesse de dénoncer les manoeuvres dilatoires des députés d'Ennadha pour bloquer ou retarder les travaux de l'ANC, pariant ainsi sur son épuisement. Les Tunisiens sont en passe de se lasser de ce qui est pourtant un moment essentiel de la construction démocratique de leur pays et sont de plus en plus en nombreux à penser que la rue sera la seule issue.

 

Nous pensons qu'il est temps, pour les forces progressistes du Sud comme du Nord de la Méditerranée, de réagir. Mustapha Ben Jaafar, élu Président d'honneur de l'Internationale Socialiste à Lisbonne en février dernier, a appelé les partis progressistes et démocrates européens à s'engager plus fortement dans le soutien aux révolutions arabes. Nous l'appelons à notre tour à une prise de conscience de la nécessité de favoriser activement un dialogue avec l'ensemble des forces progressistes participant à la transition démocratique en Tunisie et plus généralement dans tous les pays ou une telle transition est en cours.

 

Quand nous regardons en tant que socialistes les partenariats que nous avons privilégiés en Tunisie par le passé, nous ne pouvons être que critiques. Comment justifier en effet le choix du Rassemblement Constitutionnel Démocratique de Ben Ali comme parti membre de l'internationale Socialiste jusqu'à la veille de son renversement ? Nous étions bien peu de socialistes à dénoncer ce choix en 2008 en lançant la campagne "Ben Ali, Yezzi !". Ainsi, nous ne pouvons plus nous contenter d'un soutien à nos partenaires internationaux historiques.

 

Les partis politiques traditionnels se sont souvent retrouvés disqualifiés lors de bouleversements démocratiques récents (les révolutions arabes comme les mobilisations civiques en Hongrie en sont des bons exemples).Ils n'ont malheureusement pas été des acteurs déterminants dans les mouvements populaires souvent nés grâce au réveil de la société civile. Il est ainsi temps pour notre parti et pour la gauche de retrouver sa culture de soutien aux mouvements démocratiques émergents.

 

Engageons-nous clairement aux côtés de toutes les forces progressistes qui ont à coeur de mener à bien la transition démocratique en Tunisie !

 

L'opposition civile comme politique doit être entendue quand elle dit que l'actuelle troïka n'est plus légitime pour diriger seule le pays. Le processus actuel de transition démocratique en Tunisie engagé par l'ensemble des forces politiques suites aux premières élections libres doit désormais s'accélérer. Un calendrier réaliste doit être défini car les Tunisiens ne peuvent pas rester au milieu du gué. L'Assemblée Nationale Constituante légitimement élue doit désormais pouvoir rédiger et mettre en oeuvre la nouvelle constitution afin que puisse se tenir des élections sur la base de projets gouvernementaux clôturant ainsi cette période de transition.

 

L'Etat de droit, seul à même de garantir la sécurité de chacun et la justice pour tous, ne saura être préservé que si, dans ce moment difficile, le critère de compétence prévaut dans l'attribution des portefeuilles ministériels et que le gouvernement se cantonne à la seule gestion des affaires courantes.

 

Le nouveau 1er ministre Ali Laarayedh, ancien secrétaire général d'Ennadha et ministre de l'Intérieur du gouvernement sortant (dont le bilan est notamment entaché de la lourde répression de la manifestation du 9 avril 2011 ou encore par les tirs de police sur les manifestant de Siliana en novembre dernier) donnerait ainsi un signal fort en revenant sur certaines nominations jugées très partisanes et en prononçant la dissolution des milices et ligues de protection de la révolution (en grande partie responsables du climat d'extrême tension dans lequel se trouve le pays), ainsi que le demande l'opposition.

 

C'est pour défendre cette position que nous nous rendrons à Tunis en mars à l'occasion du Forum Social Mondial afin de rencontrer les forces progressistes tunisiennes, leur apporter notre soutien et tracer des perspectives communes dans la continuité de notre combat pour l'émergence d'un espace démocratique euro-méditerranéen. Voilà un défi à la hauteur d'une gauche moderne, démocrate et internationaliste. Saurons-nous, collectivement, le relever ?

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 18:53

107 ans après, cette loi est toujours le socle de notre pacte républicain, le ciment de la cohésion de notre société, la garanti de la protection de nos libertés. Veillons tous ensemble à préserver l esprit qui a veillé à l élaboration de ce texte et à défendre la laïcité contre toutes les tentations obscurantistes et récupération extrémiste. Et puisque ce texte a une vocation universaliste, promouvons la laïcité et les lois de 1905 sur tout notre territoire et au delà de nos frontières.
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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 17:03

 

Une petite sélection de tweet (sélection est un grand mot j'ai juste mis quelques tweet lparcouru en 5 minutes), n'hésitez pas à me mettre en commentaire votre propre sélection.

 

UMP

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 11:36
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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 14:03

 

 

AG1erPSHier, les socialistes de la première circonscription du Finistère étaient réunis en assemblée générale de présentation des candidatures à la circonscription et au premier secrétariat fédéral.

 

Le vote de ce soir est la dernière étape du congrès de Toulouse de renouvellement de nos instances et de validation du projet politique des prochaines années.

 

En effet, les socialistes sont invités ce jour à partir de 17h00 à 22h00 à désigner ceux et celle qui auront la charge d’animer notre parti à l’échelle locale et fédérale : Secrétaire de section, Délégué de circonscription et 1er secrétaire fédéral.

 

Sur Quimper, Matthieu Stervinou et Jean Marc Tanguy brigueront respectivement la fonction de secrétaire de section et de délégué de circonscription. Ceux qui les connaissent savent l’énergie et la volonté dont ils sont capables pour porter haut les valeurs de la gauche et des socialistes. Ils sauront donner un nouveau souffle localement et à impulser la dynamique nécessaire pour gagner la bataille culturelle qui s’engage.

 

Cette bataille culturelle a été au centre des débats entre les candidats au poste de premier fédéral, hier soir.

2 candidats et une candidate (Marc Coatanéa, Yohann Nedellec et Nadia Djabali), dans une confrontation fraternelle ont exposé leur vision de la fonction hier.

 

J’avoue, comme la plupart des camarades ne pas avoir décelé de divergences structurelles entre les 3 camarades.

 

Nadia Djabali a tout le long de la soirée assuré vouloir s’inscrire dans la continuité de l’existant, présentant sa candidature comme une candidature impromptue mais symbolique

 

Yohann Nedellec s’est surtout concentré sur les réformes statutaires de notre parti, sur la vie interne fédéral du PS et la formation.

Comme je l’ai rapporté lors de mon intervention  hier soir, on  peut difficilement être en désaccord avec la majorité des propositions qu’a défendu Yohann sur les fonctionnements fédérales vu que la plupart d’entre elles ont déjà été ratifiées au congres de St Pol de Leon par l’ensemble du Parti.

 

Quant à Marc Coatanéa, tout en portant des réponses claires sur les améliorations de fonctionnement interne du Parti, il s’est surtout attaché à porter le projet politique que le PS finistérien doit défendre que ce soit sur les questions économiques et sociales (emploi, justice sociale, économie maritime …), sur l’aménagement du territoire (TGV,  péréquation …) ou sur les questions sociétales dont il a la charge depuis 1 an en tant que secrétaire national aux questions de société. Il nous a présenté une feuille de route volontaire et ambitieuse pour mener à bien le combat pour la justice et la réduction des inégalités, de toutes les inégalités. Tout ceci en mettant le militant au cœur du dispositif (formation, laboratoire des idées …) et en affichant une volonté déterminée à ouvrir plus encore le PS aux syndicats, aux associations et à nos partenaires des autres partis politiques.

 

C'est sur ces questions que nous attendent les finistériens, notre tambouille interne n'est qu'un outil au service de la reflexion sur la résolution des problème des français-es. Améliorer cet outil est indispensable mais à la seule condition de savoir à quoi il va être utilisé.

 

Vous l’aurez compris ce soir mon vote sera clair et cohérent, j’opterai pour le tiercé gagnant (Matthieu Stervinou, Jean Marc Tanguy, Marc Coatanéa).

 

 

 

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 11:03

stpoldeleon.jpgSamedi 400 socialistes finistériens se sont retrouvés à St Pol de Léon pour leur congrès fédéral. Plus de 5 heures d'échanges entre socialistes.

Ce fut le lieu de nombreuses interventions de qualité même si parfois certaines ont fait preuve d'une "spontanéité organisée" , pour reprendre le bon mot d'un camarade, qui n'étaient pas vraiment dans la tradition fraternelle de ces rendez vous.

Ce fut aussi le moment de l'annonce de 3 candidat-es pour le 1er secrétariat fédéral, tous issus d'une même motion (sensibilité).

 

Je ne pense pas devoir dire que mon soutien va pleinement à Marc Coratanéa dont le travail et la disponibilité ont durant son précédant mandat fait avancer les socialistes en Finistère,: exemplarité sur la rénovation saluée nationalement, grand Chelem aux législatives avec 8 député sur 8 et enfin son abnégation à faire passer la concorde entre socialiste avant ses ambitions personelles bien que légitimes.

 

Je suis intervenu lors de ce congres fédéral reprenant la thématique "Réidéologiser notre parti" que j'avais défendu lors de la phase des contributions avec "Dépasser nos Frontières" et que la motion 1 a intégré dans son texte.

 

Voici le contenu de mon intervention:

 

Cher-e Camarade

 

La victoire de François Hollande est un événement majeur pour notre pays. C’est une réussite historique pour notre parti.

Dans un contexte de crise économique et sociale, l’exploitation des peurs, la tentation du repli identitaire, la facilité des positions populistes nous ont pourtant rarement été favorable, historiquement.

 

Le peuple français, le peuple de gauche, les finistérien-nes nous ont néanmoins fait à plusieurs reprises confiance : Régionale, cantonale, primaires, présidentielle et législatives (avec 8 député-es sur 8 portant haut les couleurs de la gauche)

 

Cette confiance nous oblige mais elle ne doit pas nous aveugler.

 

Sociologiquement, électoralement, territorialement, l’implantation socialiste n’a jamais été aussi forte. Mais sur le terrain idéologique, nous devons compter sur un rapport de force qui nous est beaucoup moins favorable.

 

L’opinion peut faire une élection mais elle ne peut en rien constituer une orientation.

 

Nous devons être offensif et ne pas céder aux pressions conservatrices si nous ne voulons pas tomber dans le piège de la simple gestion du pouvoir en reniant peu à peu nos valeurs et notre histoire. Je citerais trois exemple parmi tant d’autres, où nous n’avons pas le droit de reculer : le vote des étrangers aux élections locales, le mariage et l’adoption pour tous, l’instauration d’une fiscalité juste où le capital et surtout la rente doivent être beaucoup plus contributeur.

 

La droite acculé électoralement s’est livrée à une refondation idéologique structurée, si l’on résume grossièrement, autour des 3 I « Identité, Immigration, Insécurité ». Même si cette stratégie a peut-être précipité la défaite de Nicolas Sarkozy, elle a posé les germes d’une mutation de la droite française qui rejoint par ce fait les mouvements populistes qui prospèrent en Europe et ailleurs en jouant sur les peurs et prônant un repli sur soi au service de l’idéologie néolibérale.

Si la gauche a bien gagné dans les urnes, elle a été largement été attaquée dans les esprits.

La bataille culturelle est loin d’être gagnée.

La double dynamique de la globalisation financière et de la mondialisation salariale a rendu obsolète ce qui faisait la forces des idées de la social-démocratie. Les compromis Salariés/Patronat, Etat/Marché, Compétitivité/Solidarité se sont largement épuisés face à un monde en mouvement perpétuel.

Face à cette désagrégation des réponses traditionnelle de la gauche, nous avons su en partie nous renouveler : notre nouvelle déclaration de principe, notre travail lors des conventions sur l’égalité réelle, le juste échange, la nouvelle donne fiscale s’inscrivent dans cette démarche.

Mais Il nous faut aller beaucoup plus loin.

 

Mes camarades, la motion 1 propose comme grand chantier de ces trois ans de réidéologiser le PS. C’est essentiel, et cela passera par plus de travail, d’ouverture, de formation et de volontarisme.

 

Mes camarades, pour conclure, laisser moi penser que si nous mettions autant d’énergie dans le travail sur le fond, sur les idées que dans celle déployée à élaborer nos liste de candidats, ou au service d’ambitions personnelles nous gagnerions presque tous les combats.

 

Merci

 

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