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  • : PINK ELEPHANT
  • : Blog d'un militant socialiste de 34 ans, conseiller municipal à Quimper . Ses coups de coeur, ses coups de gueule etc... Sa conviction au reformisme radical, Son regard sur la politique locale et nationale
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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 12:43

téléchargementHier soir, François Hollande a donné l’image d’un président responsable, déterminé et combatif.

 

Cela marque une rupture avec le passé proche, il n’y eu ni stigmatisation d’une partie de la population, ni envolée lyrique, ni promesse sans lendemain. François Hollande a dressé l’état des lieux et rappeler le cap qu’il tient tenir : redresser la France dans la justice et sans heurts.

 

Une dure bataille mais sans victime, telle est la méthode complexe que s’est fixé le président : toutes et tous seront mis à contribution mais dans la justice.

 

Dans ces périodes de mutations et de tensions sociales, beaucoup sont tentés de virer radicalement de bord, de surfer sur les populismes ou les peurs, de tenir des discours révolutionnaires. La stature d’un président se juge sur son bilan et sa résistance aux vents contraires et changeants pas à sa popularité. Je n’attends pas de François Hollande qu’il agisse pour redresser sa cote dans l’opinion mais plutôt qu’il transforme la société, qu’il mette en œuvre les fondations d’une politique économique et sociale plus responsable, plus juste, plus durable.

 

La transformation de la taxe à 75% pour les salaires de plus d’un million d’euros à une taxation des entreprises qui accordent ces rémunérations (souvent indécentes en période de crise) me ravie. Certes cette mesure ne contribuera t-elle que peu au budget de l’état mais elle est salutaire. Elle est symbolique d’une volonté d’un retour d’une certaine éthique que le capitalisme financier fou avait balayé ces dernières années. Sans entraver la liberté des entreprises, elle force à une certaine responsabilisation de ces dirigeants et conseil d’administration.

 

Je suis plus réservé sur les annonces concernant les transmissions des entreprises. J’attends de voir le cadre de « la facilitation » qu’a évoqué le président. On ne peut être que favorable à la pérennité des entreprises, à la transmission de la capacité entrepreneurial et des outils de création de richesse mais en aucun cas ces dispositions ne doivent servir l’établissement et la sanctuarisation d’une économie de la rente.

 

Certains regretteront le manque de passion dans cet entretien de plus d’1h30. Il est vrai que ca n’a pas été  un discours galvanisateur à l’image du Bourget mais est-ce cela que l’on attend d’un président responsable. François Hollande a préféré hier la raison à la passion, l’efficacité de demain à l’émotion du moment.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 20:09

 

 

Le changement en Finistere c'est Jean-Jacques Urvoas, Patricia Adam, Jean-Luc Bleunven, Marylise Lebranchu, Chantal Guittet, Richard Ferrand, Annick Le Loch

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 18:39

 

Pour le Finistère, le changement porte le nom de Jean-Jacques Urvoas, de Patricai Adam, Magali Duval, Maylise Lebranchu, Chantal Guittet, Richard Ferrand, Annick Le Loch et Gilbert Le Bris

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 13:59

 

Merci à tous ceux et celles qui par leur mobilisation, leur soutient, leur travail et leur militantisme ont permis le changement.

 

 

 

merci1.jpg

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 11:33
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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 12:21
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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 16:17

Dimanche 22 avril 2012

Jean,

J'aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J'aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu'à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j'étais à Entraigues il n'y a pas si longtemps et je n'ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c'est sacré !

 

Pardon te t'emmerder, mais l'heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d'idées, je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n'as que les titres d'une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l'heure est grave!

Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s'abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s'immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l'on traque comme d'autres en d'autres temps que tu as chantés, celle qu'on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n'est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l'on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l'essentiel...

 

Jean, rechante quelque chose je t'en prie, toi, qui en voulais à D'Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu'un air de liberté flottait sur Saigon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s'est vendu à la Première dame de France. Ecris nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tous ceux qui le soutiennent !

 

Jean, l'huma ne se vend plus aux bouches des métros, c'est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l'info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs... Tu l'aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l'Elysée pour avoir l'honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu...

 

Jean, l'argent est sale, toujours, tu le sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. La justice avance péniblement grâce au courage de quelques uns, et l'on ose donner des leçons de civilisation au monde...

 

Jean, l'Allemagne n'est plus qu'à un euro de l'heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l'haleine fétide des renvois populistes de cette droite "décomplexée".

Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l'homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n'est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire.

 

Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l'industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s'endetter il s'endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite... Finies les jacqueries!

Jean, la Commune n'en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous "le Temps des Cerises" ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade... Ici on massacre l'Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l'excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés...

 

Jean, je te quitte, pardon de t'avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j'aime cette France, je l'aime ruisselante de rage et de fatigue, j'aime sa voix rauque de trop de luttes, je l'aime intransigeante, exigeante, je l'aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d'elle même pour le plus pauvre qu'elle, quand elle s'appelle en 54 par temps d'hiver, ou en 40 à l'approche de l'été. Je l'aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu'à elle même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts...

 

Jean, je voudrais tellement t'annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai...

Je t'embrasse.

Philippe Torreton

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 23:01
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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 00:50
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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 00:45
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