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  • : PINK ELEPHANT
  • : Blog d'un militant socialiste de 34 ans, conseiller municipal à Quimper . Ses coups de coeur, ses coups de gueule etc... Sa conviction au reformisme radical, Son regard sur la politique locale et nationale
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 14:30

Je trouvais interressant de relayer ce communiqué d'HES (Homosexualité et Socialisme), à l'heure où en France on tergiverse sur le statut des beaux parents, où l'on rencontre des difficultés à faire célébrer des PACS dans certaines mairies, où l'on voit les difficultés pour des couples mixtes de se marier dans certaines communes sous prétexte de "mariages blancs" etc... On a encore beaucoup à faire pour arriver en France à l'égalité des droits entre toutes les personnes, et là je ne parle que du droit même pas de leur application dans les faits et de l'évolution des mentalités... Courage !!!

Les couples de même sexe en Suède, une égalité qui va de soi !

Ce mercredi 1er avril 2009, le Riksdag, le Parlement suédois, a accompli le dernier pas vers l’égalité totale pour les couples de même sexe. Depuis 2002, la loi suédoise, qui prévoyait un partenariat civil, avait reconnu à ces derniers et à leur famille l’accès aux droits parentaux, notamment par la possibilité d’adopter conjointement. C’est aujourd’hui l’ouverture du mariage civil qui consacre l’égalité entre tous les couples.

 
A l’heure où le gouvernement de l’UMP montre combien il néglige l’égalité entre les familles, en retardant la mise en œuvre du projet de loi sur la réforme de l’autorité parentale et du droit des tiers, pourtant bien timide et frileux en comparaison, c’est à la quasi-unanimité que les députés suédois ont adopté cette réforme.
 
HES (Homosexualités et Socialisme) salue le vote du Parlement de Stockholm, qui fait de la Suède le cinquième pays européen à reconnaître une totale égalité aux couples de même sexe, après les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne et la Norvège. HES rappelle que les députés socialistes français ont, en 2006 puis en 2008, déposé des propositions de loi dont l’adoption permettrait à notre pays de suivre cet exemple.
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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 16:42

DSK

J'ai bien entendu regarder DSK hier chez Arlette Chabot. Cela ne vous surprendra pas surtout pour mes fidèles lecteurs, je l'ai trouvé très bon. Il s'est montré pédagogue, clair et ne s'est pas laissé embarqué et de tres habile manière sur les sujets de politique stricto française.

La tentation est grande, au delà de l'explication de la crise et des solutions que suggèrent le FMI, les journalistes français, et nous ne leurrons pas, il n'y a pas qu'eux, attendaient le signe d'un retour ou d'une ingerence du président du FMI dans la politique française et dans le PS.

Ce ne fut pas le cas et malheureusement les polemiques stériles sur les tractations des uns ou des autres pour préparer le terrain à DSK pour 2012 vont continuer.

Ma position sur le sujet: Je n'irai pas à dire comme JJU que DSK est "un imam caché "ou que "certains l'attendent comme un sauveur" (JDD du 25/03), je pense et cela tres sincerement que chacun doit jouer son rôle aujourd'hui et que c'est cela qui conditionnera le choix en tout cas le mien pour 2012. DSK doit continuer de jouer son rôle au FMI et poursuivre les réformes qu'il a initiées c'est cela que j'attends d'un socialiste, qu'il change les choses. Martine Aubry doit continuer de reformer le PS comme elle le fait aujourd'hui. Je trouve d'ailleurs qu'elle le fait de fort belle manière et qu'en continuant dans ce sens, elle permet aux socialistes de se reconcentrer sur l'essentiel: "réfléchir au monde de demain et inventer les outils qui permettront d'oeuvrer pour une société meilleure, plus digne, plus solidaire. Si elle y reussit elle sera une candidate naturelle du parti (si elle le souhaite). Je suis et je reste un strausskhanien, je suis et je reste un aubriste ou tout simplement je suis et je reste socialiste et cela sans problème ni schizophrénie.

Mais 2012 ne pourra pas être gagner par un socialiste (quel qu'il soit ou qu'elle soit), si au niveau des institutions mondiales qu'ils président, au niveau national du parti, on ne reussit pas à démontrer que les réponses socialistes sont les plus adaptées et les plus crédibles pour notre époque, et c'est cela tout le travail que l'on doit accomplir ces prochains mois, ces prochaines années. Alors mettons nous au travail et laissons un peu de côté notre passion pour les stratégies politiciennes (de toute façon elles sont généralement vouées à l'échec).
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 10:50



La polémique qui sévit à propos du printemps des libertés lancé par la direction nationale du PS me fait rire jaune. On nous dit qu'en temps de crise, débattre sur les questions des libertés est secondaire.

Je pense au contraire qu'elles doivent être au coeur de ce que doit être notre réflexion et de notre rôle à jouer dans l'opposition.

Comme à son habitude, la droite profite de la préoccupation sociale légitime des français, pour faire passer des lois liberticides ou tout du moins appliquer une politique régressive en terme d'émancipation des personnes et de libertés individuelles (voir les lois pasqua 1986, église St bernard 1996,traitement des sans papiers, hadopi, audiovisuel public 2008-2009 et j'en passe ...) en espérant qu'elles passent inaperçues ou que les opposants passent pour à coté de leur pompes en ces temps de crise.
J'ai lu ce matin un article inquiétant, qui joue avec la facheuse tentation du repli sur soi que l'on retrouve en ces temps difficiles et qui s'inscrit dans la ligne mire de la politique de ce gouvernement et du parti majoritaire de remise en cause du droit d'asile.

A vous de juger !



Guantanamo en Calaisis ?

 

Le projet d'implanter dans le port français un centre de rétention sous juridiction britannique soulève bien des questions. Londres et Paris espèrent ainsi s'affranchir des lois et traités internationaux et expulser plus facilement les demandeurs d'asile.

 

Londres et Paris ont engagé des discussions sur la création d'un nouveau centre pour immigrés clandestins sur les docks de Calais. Un centre qui serait un bout de territoire britannique pour tout ce qui concerne les lois sur l'immigration et permettrait de renvoyer facilement chez eux les déboutés du droit d'asile. Même si les deux gouvernements ne se sont pas encore entendus sur tous les termes de l'accord, ils comptent exploiter l'ambiguïté du statut légal de la "zone de contrôle" britannique créée en 2003 sur le port de Calais [les officiers d'immigration britanniques peuvent y effectuer des contrôles d'identité et y "pratiquer des recherches au moyen de matériels électroniques ou d'équipes cynophiles"], pour surmonter les difficultés juridiques qui empêchent actuellement l'expulsion des demandeurs d'asile vers leur pays d'origine.

 

L'idée – dont ont débattu les ministres de l'Immigration britannique et français en février – est de battre à leur propre jeu les demandeurs d'asile et les passeurs qui les amènent dans le nord de la France. A l'heure actuelle, les immigrants rassemblés à Calais, pour la plupart originaires d'Afghanistan, du Kurdistan et de la corne de l'Afrique, profitent des contradictions et des zones d'ombre dans les législations européenne et internationale sur l'immigration et l'asile pour éviter d'être expulsés de l'Hexagone. Peu importe qu'ils se fassent prendre à de multiples reprises ; à chaque fois, ils sont libérés et tentent de nouveau d‘entrer illégalement au Royaume-Uni.

 

Si le projet se concrétise, il ne manquera pas d'attirer l'attention des organisations de défense des droits de l'homme et des libertés civiques. Celles-ci pourraient établir un parallèle entre la création de ce centre doté d'un statut extraterritorial en territoire français et la prison de Guantanamo [sise en territoire cubain, sous juridiction américaine, mais dont l'"exterritorialité" lui a permis d'éviter pendant des années d'appliquer la justice ordinaire des Etats-Unis]. Même si les demandeurs d'asile ne devraient y séjourner que pour une courte période et y recevraient un traitement humain, ils se retrouveraient dans un vide juridique. (...)

John Lichfield et Ben Russell

The Independent



lire la suite sur Courrier international

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 10:22

Injuste à son origine, le « paquet fiscal » est devenu absolument insupportable en cette période de crise économique et sociale qui frappe si durement la France. C'est pourquoi nous demandons la suppression du « paquet fiscal », ce qui permettrait de dégager 15 milliards d’euros par an et de mener ainsi une vraie politique pour améliorer le quotidien des Françaises et des Français et sortir la France de la crise.


Pour la justice sociale, pour la relance, abrogeons le paquet fiscal



La France traverse la plus grave crise économique et sociale depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Loin de prendre la mesure de la situation, le gouvernement n’a toujours pas adopté le plan de relance dont notre pays a besoin.

Le bouclier fiscal adopté par la majorité UMP-Nouveau Centre dès le mois de juillet 2007 est une mesure profondément injuste qui accentue les inégalités en protégeant les plus fortunés des Français.

Injuste à son origine, le « paquet fiscal » est devenu absolument insupportable en cette période de crise économique et sociale qui frappe si durement la France. Tous les Français se sentent menacés, trop souvent même frappés, sauf quelques dizaines de milliers qui restent protégés. Le déficit budgétaire atteint plus de 100 milliards d'Euros et l'Etat français continue, avec son bouclier fiscal, à verser à quelques privilégiés des chèques d'une valeur moyenne supérieure à 33 000 euros. Le chômage explose et l’Etat français continue de subventionner les heures supplémentaires par rapport aux embauches.

La Grande-Bretagne ou les Etats-Unis ont décidé de faire contribuer les plus riches à la lutte contre la crise ; en France, l'UMP s'accroche désespérément à son « paquet fiscal » et s’enferre dans l’inaction.

C'est pourquoi nous demandons la suppression du « paquet fiscal », ce qui permettrait de dégager 15 milliards d’euros par an et de mener ainsi une vraie politique pour améliorer le quotidien des Françaises et des Français et sortir la France de la crise.


Signer la pétition

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 13:39

Le Parti socialiste édite un livre et lance un site sur les libertés publiques.

Le livre est disponible sur
Agir pour les libertés publiques en format pdf. Vous y retrouverez aussi des actualités, des témoignages des propositions...

Je vous propose l'Avant-propos de Martine Aubry:

«Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. »Montesquieu in L’Esprit des Lois.

Alors que la France traverse une crise économique et sociale sans précédent depuis 1929, un pouvoir omniscient s’acharne à écorner les principes qui fondent le cœur de notre pacte républicain. Depuis plusieurs mois et dans un même mouvement, les injustices, les reniements de droits sociaux et les atteintes répétées aux libertés publiques se succèdent : le vote du paquet fiscal et la loi sur la récidive instaurant les peines planchers, les franchises médicales et la loi sur la rétention de sûreté, la réécriture du code du travail et la reprise en main de l’audiovisuel public… Le mouvement de recul des droits est global.

Président de l’UMP, président de la République, Premier ministre dans les faits,conseiller général des Hauts-de-Seine par procuration… Tout cela n’était pas suffisant aux yeux de Nicolas Sarkozy. À ce pouvoir exubérant, il a voulu ajouter le contrôle des médias publics, de la justice… Et ce qu’il ne peut contrôler, il a décidé de l’affaiblir : le mouvement associatif ou l’opposition au Parlement n’en sont que des exemples. Cet activisme dans la concentration du pouvoir est aujourd’hui le principal moteur de l’action du président de la République. Face à ce mouvement historique de régression des libertés, la gauche doit d’abord assumer son rôle : celui de révéler la réalité de l’action du pouvoir en place.

Mobilisé avec les forces sociales, engagé avec les parlementaires, présent sur le terrain avec ses réseaux militants, le Parti socialiste est au cœur de la mobilisation citoyenne pour défendre les valeurs de la République.
Au-delà de la nécessaire critique, le Parti socialiste se doit d’être un parti de projet d’avenir. Nous avons déjà proposé une alternative au plan de relance gouvernemental, conjuguant des solutions de nature à améliorer immédiatement le pouvoir d’achat des Français et des mesures susceptibles de soutenir les acteurs économiques en relançant l’investissement. Nous esquissons, notamment au travers de nos propositions
sur la réforme des collectivités, un projet alternatif à la société de méfiance que la droite construit. Il devra être complété pour être présenté aux Français en 2012, lors des prochaines élections générales. Face à la régression conduite aujourd’hui par la droite, les socialistes et la gauche sauront, je le sais, répondre présents.

Si pour le Parti socialiste, la question sociale est centrale dans un pays rongé par les injustices et la précarité, refuser l’entreprise de déconstruction des libertés publiques actuellement à l’œuvre est un devoir.

C’est l’objet de ce livre.

Martine Aubry
Première secrétaire du Parti socialiste

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 12:10

Ci après le communiqué de presse du Parti Socialiste sur le projet de loi "création et internet"

Le 10 mars 2009


A la veille du débat à l’Assemblée nationale sur le projet de loi « création et internet», le Parti socialiste rappelle que le financement de la Culture dans notre pays traverse actuellement une grave crise due principalement au désengagement de l’État et qui touche de nombreux secteurs comme les arts vivants, l’édition, le patrimoine ou l’éducation artistique. La récente réforme de l’audiovisuel public a, à cet égard, accentué la fragilisation du financement de la création dans notre pays.

Le Parti socialiste regrette une fois de plus qu’avec ce texte le Gouvernement n’ait pas su trouver l’équilibre entre les usagers des internautes d’un côté et les droits  moraux et la rémunération des artistes de l’autre.

En opposant le droit d’auteur au droit à la protection de la vie privée des internautes, le Gouvernement ne fait pas le choix d’une politique culturelle ambitieuse. Les socialistes aiment les artistes comme leurs publics, c’est pourquoi ils refusent cette vision binaire du débat que veut imposer le gouvernement.

Le Parti socialiste exprime ses plus vives réserves à l’encontre d’un projet de loi, préparé sans concertation avec tous les acteurs, et qui a l’évidence sera inefficace et inutile :

  • ce texte ne rapportera pas un euro de plus à la création artistique
  • c’est un pari perdu d’avance car les usages des internautes ont déjà évolué. Ils pratiqueront de moins en moins le téléchargement - c’est-à-dire le stockage des oeuvres - et s’orienteront de plus en plus vers un accès direct et continu aux contenus culturels, via le streaming notamment.
  • ce dispositif pourra être facilement contourné et manipulé : en cryptant, par exemple, les fichiers échangés ou, plus grave, en se servant de l’adresse IP d’un autre internaute pour télécharger illégalement.

Le Parti socialiste redit son attachement au droit d’auteur, garant de la diversité culturelle, outil de défense des créateurs et condition indispensable de la liberté du public. Il s’agit de protéger la propriété intellectuelle tout en créant les conditions pour qu’internet soit une chance pour la création artistique et son accès au plus grand nombre. Il s’agit aussi d’assurer aussi le droit à la protection de la vie privée dans le respect des libertés publiques ce que ce texte ne garantit pas.

Dans cette transition que vit le monde de la culture, l’encouragement à la mise en place d’un nouveau modèle économique adapté au numérique aurait permis de dépasser les intérêts particuliers, de concilier deux droits fondamentaux : le droit d’auteur et les droits fondamentaux des citoyens (présomption d’innocence, droits de la défense, droit à une procédure contradictoire, garanties d’une procédure judiciaire). Aucune politique digne de ce nom n’a été esquissée par le Gouvernement pour favoriser l’essor des industries culturelles (disque, cinéma, édition….) dans le contexte de cette révolution technologique.

Les socialistes ont pour ambition, en rassemblant les internautes et les artistes, et non en  les opposant, de répondre aux vraies questions absentes du projet de loi : comment assurer l’accès de tous à la culture? Comment rémunérer la création à l’ère numérique ?

Le Parti socialiste s’inscrit dans une démarche totalement différente à la fois respectueuse des droits et libertés des internautes et soucieuse de la rémunération des créateurs. Dans les prochains mois, après avoir consulté tous les acteurs concernés, il sera amené à faire des propositions qui devront permettre d’adapter réellement le droit d’auteur aux évolutions technologiques et d’aider à l’émergence d’un nouveau modèle économique redistributif et équitable.

Communiqué du Bureau national

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 14:25

Le contre plan de relance des socialistes était à l’honneur ce week-end dans les rues de Quimper.

 

Après une campagne d’affichage efficace sur les panneaux d’expression libre de la ville (l’équipe des colleurs et colleuses en photos merci pnyx), nous sommes allés à la rencontre des quimpérois dans les différents marchés de la ville pour expliquer débattre avec eux du contre plan de relance des socialistes et des mesures en faveur d’une meilleure égalité Hommes-Femmes dans le cadre de la journée mondiale des femmes.

 

Pour ma part, j’ai trouvé l’accueil plutôt chaleureux, les personnes rencontrées semblaient intéressées et les débats ont été constructifs. Il y a cependant eu de nombreuses remarques sur les propos de Bernard Poignant dans la presse de jeudi, vendredi et samedi à propos des listes socialistes aux européennes, beaucoup condamnent notre inclinaison à nous tirer dans nos propres pattes.

 

Sur ce point, je les rejoins assez, je pense que l’expression publique de nos élus pourrait être mieux employée. Surtout que chacun de ces socialistes selon les humeurs ou les contextes, ont convenus ou conviennent que pour le bon fonctionnement  et l’image du parti, ce type de  débat et de discussion (nécessaires sans aucun doute) se doivent d’être interne au parti (que ce soit pour la désignation de nos candidats aux élections municipales, cantonales, régionales, nationales ou européennes …). De toute façon, les militants trancheront jeudi lors des votes pour ou contre la ratification des listes.

 

Pour ma part je voterai pour la proposition de la direction nationale jeudi, non pas que je la trouve parfaite mais parce que plus l’expression de certains grands élus se fait dans la presse pour dénigrer telle ou telle liste plus je réalise la complexité de mettre tout le monde d’accord et que je trouve finalement ces listes assez équilibrées, qu’elles marquent un net avancement sur le cumul des mandats et le renouvellement. Un petit regret, j’aurai bien vu Gwenegan Bui en position éligible sur l’ouest. Sans la verve de Sylvain, je suis assez d’accord avec son article « Petits barons font grosse colère» 

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 17:31

Un petit post pour vous faire partager quelques articles intéressants lus ça et la sur des blog que je suis attentivement (liste vraiment non exhaustive)

 

Dépaysement :

"Obama est loin" ou "une semaine à Paris" : sur le blog d’Anne Sinclair qui nous conte voici près de 10 mois l’actualité politique américaine. Dans cet article elle nous exprime le décalage qu’elle a vécu lors de son passage en France pour les vacances notamment au sujet des français et leur perception de la  crise. Cette crise qui touche durement les plus modestes mais qui reste assez immatérielle pour les classes privilégiés.

 

Pour aller plus loin dans le creusement des inégalités, vous pourrez faire un tour sur le site de l’observatoire des inégalités et notamment sur l’article « Les classes moyennes font du surplace »entretien avec Regis Bigot.

 

Socialistes :

Pour les amoureux du nombrilisme socialiste (j’en fais partie ne nous en cachons pas) qui aiment à suivre les petites humeurs interne à notre beau parti, à lire « Martine Aubry tisse sa toile » dans Puzzle socialiste, le blog de quelques journalistes du Monde.

 

Pour les finistériens et les autres bien entendu, ne manquer pas de visiter le nouveau blog de Marc Coatanéa, 1er fédéral du PS finistère, et encore plus local à Quimper le blog de Corinne Stephan dont je n’avais pas encore fait la pub, mon adjointe au secrétariat de section. Sans parler des articles du crabe et le surimi, rares mais succulents

 

Reformes :

La fondation Terra Nova propose un nouveau pacte territorial - propositions pour une réforme progressiste des collectivités locales et Jean Jacques Urvoas dans son blog « Mes journée à l’assemblée » nous invite au débat à ce sujet dans son article Brûler Balladur vraiment ? (n’hésiter pas à consulter aussi son autre blog www.urvoas.org)

 

Egalités :

Gauthier Caron Thibault nous propose dans son blog Rue de Bretagne un article clair  « Beau parent versus parent » sur l’homoparentalité, quant à Caroline Fourest dans « La promesse de Fadela Amara » nous parle de l’évolution des droits des femmes, de la laicité … sous le règne de Sarkozy.

 

Caricatures :

Retrouvez chaque jour la caricature de Placide (celle du jour est vraiment bonne, ;-) )

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 09:13
1er Communiqué de presse du PS:

La santé n’est pas une marchandise, l’hôpital n’est pas une entreprise

Le Parti socialiste soutient la mobilisation du jeudi 5 mars pour la défense et l’amélioration de l’hôpital public. Il comprend les craintes et préoccupations exprimées par l’ensemble des personnels concernés.

Le gouvernement s’attaque à l’hôpital public et ainsi à l’égalité d’accès aux soins. Les menaces qui pèsent dès cette année sur 20 000 postes à l’hôpital et sur tout le territoire sont inacceptables.
L’évolution à marche forcée vers les pratiques d’hôpital « entreprise » mettant en cause les missions de service public est dangereuse pour les patients comme pour les personnels.

Le Parti socialiste rappelle son opposition à tout ce qui réduit ou banalise le rôle et la place de l’hôpital public. Il amende en ce moment même au Parlement la loi BACHELOT, refuse les 20 000 suppressions d’emplois, réclame le lancement d’un plan d’urgence d’1,4 milliards d’euros pour la sauvegarde du service public hospitalier et milite pour une vraie démocratie sanitaire et sociale.

La droite n’entend pas la légitime critique de sa politique. Pourtant au travers de l’hôpital, pour les socialistes, c’est le service public et l’égalité d’accès aux soins qui sont remis en cause.


Communiqué de Mireille LE CORRE
Secrétaire nationale à la santé et à la sécurité sociale


2eme Communiqué de presse du PS:

Déserts médicaux : l’inaction de la droite

 

Le nombre de médecins va diminuer de 10% les prochaines années. En outre, ils sont d’ores et déjà très mal répartis sur le territoire. Ce déséquilibre démographique engendre toujours plus d’injustices. Les jeunes médecins ne s’installent pas dans des régions jugées moins attractives. Quant à ceux qui y travaillent déjà, ils sont surchargés.

Avec les déremboursements, les franchises médicales, les déserts médicaux représentent une triste réalité qui éloigne, encore un peu plus, des millions de Français modestes de l’accès aux soins de qualité. Faute d’actions volontaristes, de nombreuses régions de notre pays manquent de médecins et d’équipements sanitaires.

La convention médicale de 2005, les mesures isolées, les vœux pieux ont fait long feu. Les augmentations d’honoraires sans contrepartie de santé publique ou de présence sur les territoires illustrent cette politique au coup par coup. L’offre libérale est insuffisante ; les pouvoirs publics doivent prendre des mesures plus directives pour assurer la permanence de soins, sur tout le territoire.

La lutte contre les déserts médicaux réclame une méthode de concertation, mais aussi du courage et la « loi Hôpital, patients, santé et territoires », n’est pas à la hauteur des enjeux.

Pour le Parti socialiste, cette situation est le résultat du laissé faire de la droite depuis de nombreuses années et appelle à des règles plus contraignantes, comme le plafonnement des nouvelles installations dans les zones surdotées en professionnels de santé.


Communiqué de Mireille LE CORRE,
Secrétaire nationale à la santé et à la sécurité sociale

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 13:54

Merci à Placide pour le dessin

Voici un Communiqué d'HES que je trouvais interressant de diffuser:

Partage de l’autorité parentale : pour la reconnaissance de l’homoparentalité
 
L’avant-projet de loi relatif à l’autorité parentale et aux droits des tiers a conduit la ministre du logement à réaffirmer son hostilité à l’égard de toute forme de reconnaissance de l'homoparentalité. HES (Homosexualités et Socialisme) dénonce ses propos, qui témoignent d’un mépris coupable à l’égard de plus de 30.000 enfants élevés aujourd’hui en France dans des familles homoparentales.
 
Le texte soumis au Conseil d'Etat ne conduit pas à la reconnaissance par la loi des liens de filiation qui s’établissent, dans les familles homoparentales, entre les enfants et leurs parents. Le texte prévoit la possibilité d’un partage de l’autorité parentale entre un parent biologique et un tiers qui participe à l’éducation de l’enfant. Ce partage nécessite l’accord des deux parents biologiques et l’homologation d’une convention par le juge.
 
HES revendique l’ouverture de l’adoption pour les couples de même sexe et la reconnaissance des liens de filiation qui se nouent dans les familles homoparentales.
 
La mise en œuvre des dispositions soumises au Conseil d’Etat pourrait simplifier la vie quotidienne des familles recomposées en général, et des familles homoparentales en particulier. Dans l’attente de projets plus ambitieux, HES souhaite qu’un débat constructif aboutisse à l’adoption de ces dispositions, et appelle les parlementaires à se montrer à la hauteur de l'enjeu en renforçant leur portée. Il revient tout particulièrement à la majorité de veiller à ce que ses membres s’abstiennent de renouveler le regrettable spectacle de leur combat contre le pacs.
 
***
 
Contacts :
Gilles BON-MAURY, président d'HES, tél. 06 61 53 19 39, gilles.bon-maury@hes-france.org,
Jean-Michel CLEMENT, responsable de la commission "Parentalités", tél. 06 32 84 14 20, jean-michel.clement@hes-france.org.
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