8 novembre 2008
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22:04
Jeudi 6 novembre, les adhérents socialistes ont voté. A Quimper, ils ont placé la motion D (Aubry) en tête avec un peu moins de 33% devant la A (Delenoe-Hollande) 27%. Le résultats est à peu pres le même dans la première circonscription du Finistère. Au niveau départemental c'est la motion A qui arrive en tête suivi de la motion E (Royal-Collomb) et D (Aubry).
Le débat a été intense et très respectueux les uns des autres. Et le parti socialiste s'est encore illustré par son attachement à la démocratie et je ne crois pas qu'il y ait aujourd'hui une organisation politique en France où les militants sont aussi maitres de l'orientation et de la direction de leur parti.
En effet, cela peut donner l'image d'une sorte de désordre, de manque de lisibilité, de quelque chose de pas vraiment glamour mais la démocratie est à ce prix, et ce parti ne s'inscrit pas "encore" dans "le choc des photos et le poids des mots".
En ce qui concerne mon sentiment sur ces résultats, je ne vous cacherai pas que juis assez satisfait du vote à Quimper et un peu moins par le vote national.
Je suis surtout attérré des commentaires que l'on entend au niveau national et dans la presse. On parle de gagnant de perdant.
1- Je ne pense pas qu'à 30% pour l'une ou 20% pour l'autre on peut parler de victoire et qu'à 25% de perdant. A moins de 50%, tout ce que l'on peut faire c'est analyser les progressions ou de voir les concordences possibles entre les motions, et là en étant objectif, on est loin des annonces médiatiques.
2- La victoire, ce sera après le congrès de Reims lorsque les socialistes ressortiront de la nuit des résolutions avec une orientation de fond, un cap à tenir qui regroupe la majorité du parti. Et cela au vu des résultats ne peut se faire sans un ancrage à gauche et une volonté de renouveler le parti.
3-Pour ma part, je ne souhaite pas la recherche d'une synthèse à tout prix entre tous, il est temps d'avoir une ligne directrice forte incarnée par une majorité identifiée et une ou des minorités qui continueront à faire vivre le débat EN INTERNE.
Enfin, que l'on arrête de faire de ce congrès un combat de coq, c'est une orientation que l'on doit construire, c'est une question de fond, de stratégie et de reconstruction de la gauche dont il est question et c'est nettement plus important que l'avenir d'un tel ou une telle. Et si c'est sur cet angle que l'on aborde les choses on en sortira tous gagnants, sinon c'est la gauche tout entière qui en sortira affaiblie et ce seront encore les français qui souffrent de la politique désastreuse de Sarkozy qui en patiront une fois de plus.
Le débat a été intense et très respectueux les uns des autres. Et le parti socialiste s'est encore illustré par son attachement à la démocratie et je ne crois pas qu'il y ait aujourd'hui une organisation politique en France où les militants sont aussi maitres de l'orientation et de la direction de leur parti.
En effet, cela peut donner l'image d'une sorte de désordre, de manque de lisibilité, de quelque chose de pas vraiment glamour mais la démocratie est à ce prix, et ce parti ne s'inscrit pas "encore" dans "le choc des photos et le poids des mots".
En ce qui concerne mon sentiment sur ces résultats, je ne vous cacherai pas que juis assez satisfait du vote à Quimper et un peu moins par le vote national.
Je suis surtout attérré des commentaires que l'on entend au niveau national et dans la presse. On parle de gagnant de perdant.
1- Je ne pense pas qu'à 30% pour l'une ou 20% pour l'autre on peut parler de victoire et qu'à 25% de perdant. A moins de 50%, tout ce que l'on peut faire c'est analyser les progressions ou de voir les concordences possibles entre les motions, et là en étant objectif, on est loin des annonces médiatiques.
2- La victoire, ce sera après le congrès de Reims lorsque les socialistes ressortiront de la nuit des résolutions avec une orientation de fond, un cap à tenir qui regroupe la majorité du parti. Et cela au vu des résultats ne peut se faire sans un ancrage à gauche et une volonté de renouveler le parti.
3-Pour ma part, je ne souhaite pas la recherche d'une synthèse à tout prix entre tous, il est temps d'avoir une ligne directrice forte incarnée par une majorité identifiée et une ou des minorités qui continueront à faire vivre le débat EN INTERNE.
Enfin, que l'on arrête de faire de ce congrès un combat de coq, c'est une orientation que l'on doit construire, c'est une question de fond, de stratégie et de reconstruction de la gauche dont il est question et c'est nettement plus important que l'avenir d'un tel ou une telle. Et si c'est sur cet angle que l'on aborde les choses on en sortira tous gagnants, sinon c'est la gauche tout entière qui en sortira affaiblie et ce seront encore les français qui souffrent de la politique désastreuse de Sarkozy qui en patiront une fois de plus.